Notre quotidien a récemment été bouleversé par la venue de nos premiers et enthousiastes visiteurs: Michel et Claudine Lesclauze, dits du Conte.
Ces deux semaines partagées seront détaillées en plusieurs notes tant l'expérience fut intense.
Cette note couvrira les premieres heures de leurs aventures indiennes, aussi épiques qu'un prologue du Tour de France.
C'est avec une grande joie que j'accueillais mes géniteurs à l'aéroport international de Chennai vers 1H30, le dimanche 4 février au matin. Après une âpre négociation, nous partîmes en Ambassador (la voiture indienne par excellence) vers T Nagar, notre havre de paix. Chennai est fort agréable à cette heure de la nuit.
Enfin installés dans leur chambre, ils commençaient à se poser quand Claudine a réalisé qu'elle n'avait plus sa super pochette contenant entre autres: les passeports, les billets d'avion retour, le liquide et autres cartes bleues. La pochette était restée dans le taxi.
C'est donc à 2h30 du matin que j'ai pris Michel sous le bras pour aller chercher un auto-rickshaw, direction l'aéroport. En montant dans l'auto-rickshaw, Papa était préoccupé par la perte des papiers, mais étrangement, après 1/4 d'heure de route, ses préoccupations avaient changé.
150 ou 200 Ambassadors noires strictement identiques à celle qui nous avait amenés étaient tranquillement garées sur le parking de l'aéroport.
Résignés, nous nous sommes approchés du premier local pour commencer notre recherche. Après un 1/4 d'heure de palabres, notre interlocuteur avait enfin compris qu'on ne voulait pas prendre le taxi, on était encore loin du but...
C'est dans un moment comme celui-là qu'on se rend compte que l'Inde est vraiment incroyable. A 3h00, mon portable sonne, c'était Maman qui avait récupéré sa pochette avec papiers, CBs, billets d'avion. Le taximan, par je ne sais quel miracle, s'était aperçu que quelque chose trainait sur la banquette arrière, et était tranquillement venu le ramener à sa propriétaire.
Ces efforts furent gratifiés d'un billet de 20 euros. J'aurais aimé être là quand on lui a dit que ca valait 1000 Roupies !!!!
Deux semaines à ce rythme, nous n'allions pas tenir.
End of Part 1.
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